La commune en 1820 : Le Mont Malavisat, La Fressenède.

On ne peut quand même pas oublier le village du maire. Voici donc les deux derniers de la série avec le Mont Malavisat et La Fressenède

Article mis en ligne le 14 juin 2020
dernière modification le 17 juin 2020

par Georges Rayet

On ne peut quand même pas oublier le village du maire : voici donc les deux derniers de la série, avec comme d’habitude le plan cadastral de 1820 et une vue satellitaire du même secteur. Pour le repérage des maisons, je dois avouer que les numéros indiqués sont peu lisibles. Mais si vous êtes intéressé(e)s, vous pourrez aller sur le site des Archives Départementales, rubrique cadastre napoléonien, et vous faire un agrandissement adapté..

Le Mont Malavisat

On peut dire pour une fois que le village est méconnaissable, d’une part à cause des nouveaux bâtiments agricoles, mais surtout par la disposition des diverses habitations.

Le village ancien comportait donc 8 maisons et autant de granges étables. En venant de la droite il y avait d’abord Jacques Raze au 537 , François Moreau au 538 puis Michel Paris au 534. Les relations entre voisins n’étaient sans doute pas trop mauvaises puisque François Moreau était marié avec Marie Paris et Jacques Paris avec Marguerite Raze.
Un peu plus bas, une barre d’immeubles comprenait la maison de Jean Roux au 519 , Marguerite Duclos au 520, et François Maingonnat d’Aubusson au 521.
Puis en revenant au Sud-Ouest après la grange de Jean Roux au 509, il y a la maison de Jean Chabredier au 510, de Michel Penichon au 511 et enfin de François Moreau fils au 569.
Jean Chabredier l’ainé, né en 1807 était militaire en congé illimité : c’est sans doute pour cette raison que son lointain descendant Jean Chabredier né en 1925 portait si fièrement sa plaque de garde assermenté !
En 1803, Annet Luquet, maçon cultivateur de Champagnat, épousa Marguerite Paris. De cette union date l’implantation de la famille Luquet au Mont avec successivement Antoine, Félix, Basile, Fernand, Camille, Alain et Georges.
Si vous êtes intrigués par les petits points blancs sur la vue satellitaire, sachez qu’il s’agit d’une collection un peu éparpillée de Peugeot 205.

La Fressenède


Le village comptait une vingtaine de maisons et 60 habitants avec une forte proportion de maçons migrants. D’ailleurs, parmi toutes les constructions présentes, il n’y a que 3 granges. Et comme je l’ai déjà signalé dans le passé la plupart des maisons d’habitation possèdent une petite extension, le plus souvent au Nord : four à pain, souillarde ?
Faisons le tour du village en commençant par le bas à droite.
Il y a d’abord un groupe de maisons avec au 1073 le maçon Antoine Pigeon, au 1072 le maçon Sébastien Picaud, au 1065 Léonard Barrachy et au 1062 Marie Chabredier.
Plus bas dans le chemin à droite Gilbert Barrachy au 1057 et François Picaud au 1054 propriétaire également de la grange 986.
Dans ce même chemin mais à gauche, il y a Marien Barrachy au 1049, jean Brunet au 1050 et François Maingonnat au 1051. Ce Maingonnat, bourgeois d’Aubusson, possédait plusieurs bâtiments ( granges, masures ) au Mont et à La Fressenède.
En continuant la boucle, on trouve à droite une autre maison de Jean Brunet, puis la grande maison grange étable de Michel Penichon, et enfin sur la gauche, la maison de Pierre Malterre.
Notons la remarquable continuité dans la présence des Barrachy à La Fressenède , de François né en 1691 à Jeanine et Suzanne en passant par Pierre, Marien, Annet, Antoine, Eugène et Jean !