La commune en 1820 : La Virolle, Le Nat.
Article mis en ligne le 25 février 2015

par Georges Rayet

La Virolle

Quatre maisons pour quatre familles et une remarquable stabilité de population avec une trentaine d’habitants tout au long du XIX ème siècle .
En venant du Nat, on a d’abord sur la droite deux grands bâtiments, maison en 652 et grange en 650, appartenant à Jean Cheneby.
Ce propriétaire mérite un petit encart : né à Vauzelles en 1763, il acquit suffisamment de notoriété pour devenir maire de la commune de 1800 à 1817 puis adjoint jusqu’à sa mort en 1822. Vers 1806, il s’installa à La Virolle avec son épouse Marie Favard et leurs six enfants dont Antoinette mariée à Sébastien Masfrand. Il y avait aussi Jacques dont la petite fille Amélie épousa Cyprien Lefaure, fils de Jean l’instituteur public ! Cette grande maison devint Alhéritière lorsque Marius de Vallansanges épousa Emilie Lefaure en 1926.
Un peu plus loin sur la gauche, un ensemble de deux maisons mitoyennes, avec d’abord en 718, celle de Barthélémy Simonet. Les Simonet ont toujours été très nombreux dans le village jusqu’à Léontine épouse Carrier et sauf erreur de ma part, Octave Simonet cultivateur au bourg dans les années 50.
L’autre partie 717, appartenait à Marie Chabredier épouse de Gilbert Alhéritière du Fresse. La maison fut habitée par son fils Léonard puis son petit-fils Jean et ensuite après quelques alliances, par des Rival, des Ruchon, et des Beausoleil !
Plus au nord, la dernière maison était à Jean Daurioux, maréchal expert habitant au bourg : il la tenait de sa mère Anne, fille de Sébastien Alhéritière ! Ce qui fait quand même pour ce village une forte identité Alhéritière....Cette maison 655 devint celle des Lyonnet lorsque la petite-fille Françoise Daurioux épousa Jean en 1856 , puis celle des Simonneton lorsque Léon épousa Julie, petite-fille de Jean en 1916.

Le Nat

En 1820 ce village n’était desservi que par des chemins : à l’Ouest vers la route de Vallansanges, à l’Est vers la route du Puy-Malsignat et au Sud vers Haute-Serre. Il y avait cependant une douzaine de familles et environ 50 habitants.
Sur la droite du plan, trois maisons aujourd’hui disparues appartenaient à Gilbert Chabredier au 71, Sébastien Robert au 72 et Jean Fournaud de Mourgoux au 73.
Au centre du village, les maisons sont souvent bâties sur le rocher et intègrent d’énormes blocs trouvés sur place :

A gauche, en allant vers La Virolle, la première maison 181 était occupée par les héritiers de François Giraud, avec entre autres sa fille Catherine épouse Mege. Au 183 se trouve la grange de Léonard Alhéritière, né au Fresse, mais aussi gros propriétaire à Marzet et habitant de La Virolle, déjà cité.
De l’autre côté de la rue, au 66 se trouve la maison de Marie Chabredier épouse Boudard, mitoyenne avec la 68 de Jacqueline Lemasson. Puis en continuant au 65, maison de Pierre Juge avec sa fille Jeanne épouse de François Chabredier
Vient ensuite la petite maison 61 attribuée à Louis Cluzet, mais occupée par son beau-fils Louis Paris. Un peu plus loin, au 59, la propriétaire s’appelle Françoise Legier, mariée à Pierre Chabredier de Saint-Domet, ce qui nous fait pour ce village une forte communauté de Chabredier !
Et enfin, au 57, Etienne Parrot et Françoise Rayet habitaient avec leur fille Marie et leur gendre Léonard Foureton. Après un petit changement d’orthographe cette maison deviendra celle des Fourthon avec Pierre ,Félix , Emile , et pour finir Marcel et Jean-Claude.