La villa de Lausanne

Peu connue sous cette appellation et bien cachée derrière de grands murs et une végétation envahissante, la villa de Lausanne, avec ses allures de petit château, occupe une position dominante en haut du bourg sur la route d’Issoudun.

Article mis en ligne le 26 octobre 2020
dernière modification le 4 novembre 2020

par Georges Rayet

Peu connue sous cette appellation et bien cachée derrière de grands murs et une végétation envahissante, la villa de Lausanne, avec ses allures de petit château, occupe une position dominante en haut du bourg sur la route d’Issoudun.


Voici donc une carte postale des éditions Martin Dubois qui nous montre cette grande et belle demeure avec dépendances et maison de gardien, construite vers 1900 pour Étienne Néret, né à Ravayat en 1840.
Lors de son mariage en 1868 avec Emma Guy, Il était surveillant de travaux, mais on peut penser qu’il fit fortune dans le bâtiment à Paris, lieu de naissance de son fils Émile, en 1882.

Lors du recensement de 1906, après le décès d’Emma, il habite seul cette grande maison avec le qualificatif de rentier. Son fils, Émile, est alors étudiant à Paris et devient docteur en droit en 1908.

On peut penser que cette carte postale signée Pierre Mothe date des alentours de 1910 . A cette époque, Émile Néret trop occupé sans doute à Paris, vend sa villa peyratoise à Henri Lajoix, pharmacien à Aubusson. Et c’est ainsi que pendant quelques décennies on ne dira plus villa Lausanne mais "chez Lajoix ".

Paul Lajoix, fils d’Henri et Alice Lenoble, fit de brillantes études. Ingénieur polytechnicien, il créa à Paris une usine de fabrication d’objets en bakélite, avec comme principal client l’armée française. Au début de la seconde guerre mondiale, il fit transférer du matériel dans les communs de sa villa peyratoise. Mais la production s’arrêta très vite, faute de clients.

Après Paul, vint le temps de Pierre Lajoix, qui, après avoir vendu la villa à Mme Bouqueau, commença la restauration du château du Mazeau et surtout celle du château de Villemonteix.