14-18 : les Peyratois morts pour la France en 1918.

1918 : il faudra attendre le 11 novembre...

Article mis en ligne le 28 novembre 2019
dernière modification le 27 novembre 2019

par Georges Rayet

1918. L’issue du conflit est encore très incertaine. Il y a bien l’arrivée progressive des américains et leur impressionnant matériel, mais la révolution bolchévique a libéré des divisions allemandes qui rejoignent le front Ouest. Encore de sanglantes batailles, tandis qu’un ennemi bien plus meurtrier fait son apparition : la grippe espagnole.

FAURE François Ferdinand

Né à Marzet le 18 août 1885, fils de Michel Augustin et Marie Gourdon. Effectue son service miltaire de 1906 à 1908 au 78° RI de Guéret et de retour à Marzet, il épouse Emilie Picaud du Mont Malavisat.
Rappelé dès le 8 août 1914 au 321° RI, il passe deux années à combattre, ce qui lui vaut la croix de guerre, mais il est évacué le 27 avril 1916 pour mal de Pott lombaire, soit une tuberculose osseuse. Après divers séjours dans les hôpitaux du Mans , de Biarritz, de Bayonne et enfin de Montluçon, il est réformé le premier mai 1917 et décède chez lui à Marzet le 28 février 1918.

ROUCHON Auguste François

Encore un natif de Marzet, le 24 juin 1879, fils de François et Anne Chabredier. Cultivateur domicilié d’abord à Issoudun, il fait son service de 1900 à 1903 au 20° régiment d’artillerie d’Angoulème , premier canonnier servant.
En octobre 1914 il rejoint le 91°RIT, promu caporal en 1917 il passe ensuite au 88° RI le 13 janvier 1918 et combat à Verdun puis dans les Flandres.
Tué à l’ennemi le 27 avril 1918 au Mont Noir, commune de Saint Jans Cappel dans le Nord.
« Très bon caporal. Très courageux. Blessé mortellement à son poste de combat. »
Croix de guerre avec étoile de bronze.

MAUFUS Jules François

Né le 20 mars 1894, fils de Jacques et Marie Bambier., cultivateur de petite taille ( 1,58 m ! ). Incorporé le 5 septembre 1914, affecté au 32° RI le 14 janvier 1915 puis au 80° RI le 24 novembre. Ce régiment passe de long mois à Verdun en 1916 (Fleury sous Douaumont) et en 1917 à la cote 304
Tué à l’ennemi à Mille Kruis en Belgique le 8 mai 1918.

BUJADOUX André Alexandre

Né le 5 octobre 1898 à La Foudrasse. fils de Jean et Virginie Roux.
Incorporé au 52° régiment d’artillerie le 3 mai 1917 ( il n’a pas 19 ans ! ), il est dirigé le 30 avril 1918 vers le 236° Rac, deuxième canonnier servant.
Disparu au combat à Merval dans l’Aisne le 27 mai 1918.

MIALAUD Joseph Léon

Né le 12 septembre 1887, fils de Gilbert et Valéry Victorine.métayers à Luzier.
Incorporé le premier octobre 1908 au 5° régiment de cuirassiers. Rappelé le 3 août 14 au 12° escadron du train , il passe ensuite le 6 décembre 1916 au 112° régiment d’artillerie lourde.
Décédé à Vicene en Italie le 8 août 1918 d’une broncho-pneumonie.

CHABOT Henri Gilbert

Né au bourg le 27 février 1881 fils de Jean et Geneviève Couteaud. Garçon boucher, avec un bon degré d’instruction (4), il effectue son service au 138° RI de Magnac-Laval de 1902 à 1905, se fait réformer pour hystérie, puis se marie en 1906 avec Marie Louise Legouge.
Rappelé sous les drapeaux en août 14, il est intégré au 53 régiment d’artillerie le 18 janvier 1917, deuxième canonnier servant, puis au 236° RAC.
Décédé à l’hôpital de Chaumont ( 52 ) le 19 août 1918 des suites de maladie contractée au service.

RINGUET Louis Alfred

Encore un natif de Marzet, le 24 avril 1891, sabotier fils de Gilbert et Marie Bayle.
Incorporé au 121 ° RI le 10 octobre 1912, il est maintenu sous les drapeaux en 14 et participe à tous les combats avec le 121 °.
Passé au 83 ° RI le 6 mai 1918, il est tué à l’ennemi près de Cambronne dans l’Oise le 13 août 1918..
Inhumé tombe n°200 au cimetière militaire de Remy (60).

PERROCHE Pierre François Joseph

Né le 30 mars 1898 au bourg fils de François mort pour la France en 1917 et Marguerite Charrière. Incorporé le 3 mai 1917, il intègre le 43° RI le 29 décembre.
Blessé le 4 juin 1918 à Le Port dans l’Aisne, Porté disparu à Villiers la Fosse le 24 août 1918.

GAILLARD Henri Martin

Né le 28 septembre 1883 , fils de Loup Philippe et Marie Mathivat cultivateurs au Guet. Ajourné en 1904 et 1905 mais reconnu bon en 1906 il est incorporé le 14 août 1914 au 78° RI de Guéret, il passe ensuite au 54° RI puis 315° RI , 289° RI et enfin 12° RI.
Ces différents changements sont dus à une succession de blessures :
Le 4 septembre 1914 , une balle explosive à l’oreille gauche.
Le 25 avril 1915 , éclat d’obus au cuir chevelu.
Le 26 septembre 1915 ; éclat d’obus à la main droite.
le 23 septembre 1916, éclat d’obus au coude droit.
Citation du 8 octobre 1916 :« Très ancien soldat à la compagnie, a toujours fait plus que son devoir, d’un sang-froid et d’un courage dignes d’éloges. Blessé en organisant une tranchée dans un endroit particulièrement exposé. »
Citation du 18 juillet 1918 :« Excellent soldat d’un grand sang-froid, a contribué à la capture de 3 allemands et d’une mitrailleuse légère. »
Passé caporal le 8 septembre 1918, il est gravement blessé le 16 octobre 1918 à Germain dans l’Aisne et meurt dans l’ambulance.

FARIGOUX Jean Emile

Né le 5 janvier 1883 à Vauzelles, fils de François Gilbert et Marie Savardeix.Fait son service de 1904 à 1907 au 78°RI de Guéret et se marie le 11 juin 1910 à Saint-Julien avec Armance Jouanique. Rappelé au 78° RI le 12 août 1914, il est promu caporal le 14 juin 1915.
Blessé le 9 avril 1916 à la cote du Poivre, plaie à l’avant bras droit par éclat d’obus.
Mort de blessures de guerre à Piave en Italie le 29 octobre 1918.
Croix de guerre avec étoile d’argent.

COURTY Léon Jean

Né le premier août 1897 à La Virole , fils d’Auguste et Marie Jamot.
Incorporé le 10 janvier 1916 au 126° RI de Brive, passé au 33° RI le 19 août 1917.
Disparu aux combats de Laversine Cutry dans l’Aisne le 12 juin 1918. Retrouvé prisonnier en Allemagne où il est déclaré décédé à Heilbronn le 17 novembre 1918 d’une maladie contractée en captivité.