La commune en 1820 : La Mazère, Le Chiroux.
Article mis en ligne le 14 novembre 2014
dernière modification le 23 janvier 2015

par Georges Rayet

La Mazère

Sur le plan cadastral napoléonien, comme sur la vue aérienne actuelle, on remarque d’abord une très longue alignée de bâtiments, constitués en grande partie de granges et étables. La seule maison d’ habitation est au milieu, numéro 193 appartenant à Symphorien Ribot. Malgré de louables efforts, avec trois mariages et douze enfants, ce Symphorien ne put assurer durablement sa succession dans le village.
De l’autre côté de la route c’est moins bien aligné, mais il y a plusieurs maisons et peu de granges .
D’abord au 285 , en travers du chemin, se trouve la maison de Jacques Gauderat dont l’arrière petit-fils Raphael devint le beau-père de Raymond Labonté.
Ensuite au 270, c’est la maison de Jean Picaud. Après Jean, il y eut Léonard, Gilbert, Eugène, et Noélie dont la fille épousa Jean Petit.
A côté, maison mitoyenne appartenant aux héritiers de Marie Chatard, parmi lesquels Anne Dutromp, dont la petite fille Marie Mathivet épousa Gabriel Devoyze.
Un peu plus loin se trouve un groupe de quatre maisons mitoyennes, en partie détruites aujourd’hui, avec d’abord la maison de François Bouard père, puis Jean Fradet, François Bouard fils et en bout Marie Viroulet.
Jeanne Bouard se maria en 1839 avec Gabriel Decouchon de Couret. Leur arrière petite fille Simone s’est mariée avec Henry Conchon.
La petite fille de Jean Fradet, Joséphine, se maria en 1884 avec Gilbert Delouche sabotier de Saint-Loup qui devint paysan à La Mazère.
La petite fille de Marie Viroulet, Anne Jamais, se maria avec Jean Devoyze de Saint-Julien, père de Gabriel déjà cité, mais aussi de Gilbert à l’origine de l’autre famille, celle d’Eva qui faisait de si bons fromages (souvenir personnel des années 50 ! )
En suivant la route, on contourne la maison d’Abdon Pichon, N° 254, mitoyenne avec celle d’Amable Pinaud. Après Symphorien, ces prénoms nous sortent un peu de l’ordinaire mais les patronymes ont disparu : le dernier Pichon de La Mazère, Félix Arnaud n’eut pas d’enfants et Amable Pinaud n’eut que des filles.
La petite maison 249 appartenait aux héritiers de Benoit Nourrisson, dont Amable marié à Catherine Cabourneau, et Antoine dont la fille Marie épousa Léonard Marcelet de Saint-Julien.
Un peu isolée au Nord-Ouest, il reste au 301 la maison de Léonard Chamally de Peyrat. On peut supposer qu’elle était occupée par un métayer comme Etienne Jamais dont les enfants ont essaimé dans le village en épousant des Devoyze, Pichon, Demay, Marcelet, Petit....

Le Chiroux

A la révolution, les biens de la famille De Pouthe de la Roche Aymon, seigneur du Chiroux et de la Ville du Bois, furent vendus comme biens nationaux. Nicolas Vertadier et sa belle mère Anne Bussière acquérirent alors une immense propriété qui comportait le château, les métairies, les terres du Chiroux, mais aussi le bois de La Virole, une grande partie d’Epys , et une belle collection d’étangs avec Le Chiroux, La Mazère et Peyrat.
Nicolas Vertadier était originaire d’Evaux, fils d’un conseiller du Roi et président du dépôt de sel. Il épousa à Chénérailles Anne Mathilde Champagne, fille de Charles controleur des aides et Anne Bussière fille de notaire. Ces gens là avaient du bien !

En 1820, le château n’était sans doute pas habité par les propriétaires . On remarque sur le plan cadastral l’existence de deux pêcheries et l’indication en pointillés du pigeonnier qui pourtant existait déjà.
Il y avait deux maisons au 121 et au 127 pour les métayers.
Antoine Nourrisson et Marguerite Cabourneau, Annet Demay et Jeanne Pinaud étaient déjà là en 1789. Leurs enfants, Marie Nourrisson avec Léonard Marcelet et Gaspard Demay avec Anne Courty continuèrent le travail.