C.A.Peyratois : saison 67-68 (fin)
Article mis en ligne le 12 janvier 2009

par Georges Rayet

LA COUPE DE LA CREUSE


Rentré au troisième tour de cette compétition, le C.A.P élimina facilement l’équipe de Vallières.
Le tirage au sort ne fut pas très favorable pour les huitièmes de finale, puisqu’il désigna l’A.S.Creuse, équipe de promotion d’honneur, cinquième de sa poule avec la meilleure attaque. Les dirigeants peyratois gardaient le moral.

Nouvelles du C.A.Peyratois


Les visiteurs viendront à Peyrat décidés à défendre cette Coupe de la Creuse qui est leur propriété depuis plusieurs années.
Les chances de nos joueurs sont peut-être minimes, mais ils possèdent des arguments non négligeables. N’oublions pas qu’ils sont invaincus depuis le 10 septembre, et qu’ils occupent la deuxième place du championnat avec la meilleure défense et la deuxième attaque.
D’autre part, tous les supporters ont en mémoire les bonnes performances réalisées en Coupe de Centre-Ouest contre Montmorillon et Chauvigny. Le programme de ce dimanche 10 mars est de qualité et devrait attirer la foule des grands jours.

Il ne fallait sans doute pas attirer l’attention de l’adversaire sur les grands matches du passé. Les Gueretois n’avaient pas sous-estimé la rencontre et le C.A.P fut éliminé sur le plus gros score de la journée.


PAS SERIEUX NOS RESERVISTES ?

Au début de cette saison 67-68, les dirigeants du C.A.P. qui craignaient sans doute l’inactivité pour certains joueurs, avaient engagé deux équipes en troisième division : la 1B dans la poule F, et la réserve en poule E. Ainsi pour le dimanche 10 septembre, étaient convoqués :

Mais très vite on se rendit compte que cet effectif était un peu juste, malgré le renfort habituel de quelques cadets. Et bientôt, seule la 1B resta en compétition, avec des résultats bien décevants : le 6 janvier 1968 à la suite d’un épouvantable 15 à 0 contre Dontreix, elle occupait la dernière place de la poule F !
Réaction de nos dirigeants le samedi suivant :

Que faut-il penser de certains réservistes ? Ils prennent vraiment leur rôle à la légère et font preuve de très mauvaise volonté.
Bien entendu, certaines excuses peuvent être valables, mais ne doivent pas se produire tous les dimanches. Il faut remarquer que ce sont toujours les mêmes joueurs qui font défaut et qui n’ont pas à coeur de voir partir leur équipe à huit au maximum !
Aussi le résultat est là, bien décevant, lanterne rouge de la poule F, à égalité avec l’adversaire du jour, Champagnat

Cette mise au point fut salutaire et les victoires contre Champagnat, et Le Compas permirent une petite remontée au classement.


DES NOUVELLES DE NOS JEUNES


La gestion des matches se compliquait lorsque le championnat cadet se déroulait en même temps que celui des seniors.
Dans une poule qui comportait Chénérailles, Chambon, Evaux, Jarnages et Gouzon, notre équipe obtint de très bons résultats. Le 9 mars 1968, elle recevait Gouzon :

Les deux équipes sont invaincues depuis le début de la saison. La première place de la poule est donc en jeu et nous pensons que Kipp et ses camarades donneront le meilleur d’eux-mêmes. Signalons que les deux équipes ont marqué 10 buts chacune dimanche dernier, et que ce match sera donc placé sous le signe de l’offensive.
Sont convoqués à 13 heures au stade :
Courty, Rechignat, Bascoulary, Kipp, Gasnier, Bouchet, Taudin, Guyot, Ribot, Chéroux, Mouneyrat, Puiboube, Nicolaon.

D’autres joueurs ont été utilisés en fonction des circonstances : Boudard, Simonneton, Prudhomme, Applagnat et Bonneaud.


Le C.A.P présentait également une équipe minimes dans une poule de quatre, avec Bellegarde, Aubusson et Felletin. Le 17 mars 1968, elle se déplaçait à Aubusson avec les joueurs suivants :

Courty, Conchon, Taudin, Millon, Bouchet G et J.F, Bourdier, Sgorlon, Houlbreque, Ribot, Maillot, Nicolaon, Gibard I et II, Petit, Chapelot, Colin.

Il faut noter la remarquable implication de toutes les familles de la commune et des environs : on peut dire que chaque petit bonhomme en état de porter les crampons se trouvait engagé dans l’une des équipes du C.A.P.. Et une fois de plus, comment passer sous silence le nécessaire dévouement des dirigeants et leurs grandes capacités d’organisation.